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Lot Amont juin 2007

Le Lot amont ... ça y est j'l'ai fait ! Je n'ai pas été déçu. Il y a tant à dire, par où commencer cette page ?!
Tout d'abord, c'est une rivière, une rivière large vers Cahors, un peu moins lorsque l'on monte. Une belle rivière au débit musclé, entourée d'une végétation riche, variée et verdoyante. La Normandie dans le sud. Je suis incapable d'identifier et citer toutes les espèces d'arbres et de plantes que nous avons rencontrées.
Qui dit rivière dit courant et la navigation est un peu plus délicate que sur un canal d'autant que l'accès aux écluses est souvent mal protégé du courant venant des barrages. A ce courant s'ajoute le vent qui, du fait des boucles, ne vient jamais du même côté. Alors on rentre dans les écluses comme on peut, ce n'est pas toujours très beau à voir !

Côté aménagements, le Lot amont reste sommaire, c'est pour moi la garantie d'une certaine tranquillité. Il y a tous comptes faits assez peu de bateaux disponibles à la location, j'ai identifié cinq bases, NAUTIC à Luzech, Crown Blue Line à Douelle, Lot Navigation à Cahors et Bouziès enfin, Babou Marine à Cahors. Les quais et pontons publics sont peu nombreux mais le stationnement en milieu naturel est assez facile et très agréable. Le Lot amont : Cahors.

La vedette incontestée de ce parcours est bien sûr le fameux chemin de halage de Ganil, cependant je préfère de beaucoup le site de Bouziès (ci contre).

Voila, après 6 heures de route (depuis Paris) nous arrivons à Luzech, petite ville réfugiée dans une boucle du Lot et nous trouvons sans trop de difficultés la base NAUTIC qui est à deux pas du barrage.
Deux mots sur le Lot à cet endroit. Manifestement nous ne sommes pas près de pouvoir passer Luzech en bateau, le Lot est coupé juste en amont de Luzech par un gigantesque barrage, les ouvrages qui permettaient de passer la boucle ont été partiellement détruits puis les emplacements urbanisés. Le coût de remise en service de cette partie est tel qu'il n'est pas envisagé à court terme.

La base est équipée d'un ponton confortable avec prises de quai et points d'eau, une cale de mise à l'eau qui permet d'approcher les voitures pour décharger. L'accueil est agréable et les formalités vite remplies.

De l'autre côté de la route se trouve le parking clos où nous pouvons laisser les voitures.

(Dans le fond : le barrage de Luzech).

Les jeunes rentrent des courses et se mettent à la cuisine. 20 heures, il est grand temps d'aller se mettre au vert.

A propos, pour les courses, ils sont retournés à Cahors. Il faut cependant savoir qu'à Luzech il y a ce qu'il faut mais aussi qu'à Cahors le Leclerc est accessible depuis la berge, il doit être à moins de 500 mètres.
Nous avons un TARPON 42 que j'essaye pour la première fois. L'aménagement est très correct, cependant le bateau que nous avons n'est pas très récent, il n'est pas au "top" de ce que sait faire RECLA aujourd'hui.

Vingt heures ce samedi 23 juin, nous mettons en route et partons vers l'amont faute de pouvoir visiter Luzech en bateau. Suivant notre habitude nous cherchons un arrêt qui sera au soleil du matin et si possible, encore au soleil du soir. Loin de la route bien sûr, la NAVICARTE que je viens d'acheter, bien que pas à jour, nous y aide.

Uu peu avant le château de Caïx (ci dessus) nous trouvons un petit coin sûr et calme au milieu des vignes, là, surprise, la base a oublié de nous confier la planche qui sert de coupée pour débarquer ! Pas grave, on va s'arranger.


Une trouée dans les arbres.

Bon coin pour la pêche ?

Non loin : le château de Caïx.

Dans les vignes ... de Cahors.


Dimanche 24 le temps est magnifique, ça commence bien, nous continuons ce premier bief qui est le plus long du parcours (12,5 km sans écluse) pour arriver à l'écluse de Cessac dont l'approche est sportive !






Un balisage peu clair, deux quais d'attente dont l'un ne doit pas être utilisé parce qu'il y a des cailloux partout et un courant d'enfer.

Un moment j'ai cru que le bateau qui était devant nous allait rentrer en marche arrière dans l'écluse. Remarquez je n'ai guère fait mieux : appui léger sur le nez et glisser doucement le long du mur ... Le courant à gauche, les cailloux à droite et aucun allignement possible sur l'écluse.


Cette "épreuve" étant passée, voici le village de Douelle. Douelle c'est un joli petit bourg que nous avions traversé en voiture pour aller de Cahors à Luzech.
Le pont sur le Lot y est discret et très bien intégré. (vue Google Maps).




La halte y est facile le long d'un mur au graphe discutable ... Certains prétendent que c'est mieux qu'un mur en vilain béton.



Hélas, comme souvent en France, le petit quai qui borde le mur sent l'urine, pas question de manger là, nous achetons du pain frais puis poursuivons pour trouver une halte déjeuner, trente minutes plus loin, en pleine nature.
Amarrage sommaire entre deux arbre vers 12h40, juste le temps du repas et d'un premier bain. En l'absence de coupée le débarquement se fait en sautant de la plage arrière et en remontant à l'aide de la corde.





Vers 14h, repas pris et bien pris nous repartons vers Mercues en longeant Les Bouysses.


Les Bouysses.

Au loin le Château de Mercues.

Un long chenal jusqu'à ...

... l'écluse de Mercues.

Le trajet continue en longeant le village de Pradines. Le pêcheur se remet en action sans grand succès mais il sait patienter ...
Vers 17h nous arrivons à l'écluse de Labéraudie que nous mettrons plus de 20 mn à passer, notre voisin ayant quelques difficultés pour y entrer !


Le village de Pradines.

Humble pêcheur.

Les constructions accrochées à la roche.

Les biefs étant très longs, nous avons parcouru plus de 25km en une demie journée et sommes surpris d'arriver aussi vite à Cahors (vue GOOGLE MAPS).
Depuis le ponton d'attente pour l'écluse, la vue est magnifique (ci contre).


Nous avons une bonne journée d'avance car nous devons récupérer Sylvie, Charles et son ami, ici après les épreuves de l'oral de Français qui auront lieu demain, lundi matin. Alors seulement l'équipage sera au complet, pour le moment nous ne sommes que quatre sur ce grand bateau !





Le très fameux pont de Valentré. L'écluse est située sous l'arche rive gauche d'où la vue n'est pas moins belle. Nous allons passer Cahors car nous devons revenir demain.



Une dernière écluse (Lacombe) et nous voici vers 19h30 en face du joli village de Laroque des Arcs (vue GOOGLE MAPS) pour un stationnement "pleine nature" en amont du barrage.
Le plan d'eau devient un miroir, c'est l'heure d'un second bain !







Toujours sans coupée, une pierre plate nous sert à débarquer. Le pêcheur se remet avec patience à l'ouvrage.
Ici le maïs remplace la vigne. Cette première journée se termine avec le soleil.


Lundi 25, pour cette seconde journée, il pleut. Notre seule contrainte est d'être à Cahors ce soir pour accueillir le reste de l'équipage et trouver un bon resto pour fêter notre anniversaire de mariage ! Aussi nous avons du temps et visitons un peu Laroque, ce sera l'occasion de faire un premier plein d'eau et quelques courses.







La petite Mairie ...

... et la D653, route mondiale !



On ne devrait pas quitter Laroque sans monter à la chapelle perchée sur son pignon. De là on doit avoir une vue magnifique sur la boucle du Lot.
Cependant, le temps n'est pas très beau ce matin et je n'ai de courage que pour un tiers de l'ascension, peut-être en repassant mardi ...

Entre Laroque et Cahors nous naviguons une bonne demie heure avec l'essui-glace, le temps reste maussade.


De retour à Cahors nous stationnons pour le déjeuner avant le pont Cabessut. L'objectif est d'en profiter pour visiter la vielle ville.
Le quai est très bon et donne directement dans le vieux quartier, par contre ni eau ni électricité.




Au dessus de nous la vieille ville.
Un peu plus bas, le barrage et l'écluse automatique de Coty. Cette écluse est la seule motorisée du parcours, elle permet aux bateaux à passagers de gagner du temps au coeur de Cahors.
Hélas, le ciel a du mal à se dégager.




L'heure du rendez vous approche, nous repassons l'écluse de Coty pour aller nous stationner vers le pont de Valentré où nous comptons aussi prendre le repas. En effet j'avais repéré un restaurant installé sur la berge, presqu'au pied du pont, en terrasse sur un quai. Il se nomme bien sûr "les Terrasses de Valentré". C'était sans compter avec la météo : potentiellement pas assez de Clients, resto fermé !



Une partie du quai est réservée aux bateaux de promenade mais ils sont assez arrangeants. Dans le fond, à la lumière du soir, puis de nuit, le pont de Valentré. Pour le petit déjeuner, juste la rue à traverser pour acheter pain frais et croissants. Pour cet anniversaire de mariage nous avons décidé de manger à l'auberge du vieux Cahors.



Ca y est l'équipage est au complet nous allons pouvoir remonter la rivière vers sa partie la plus célèbre. Mardi 26 matin, après un bon petit déjeuner, voici de nouveau l'écluse de Lacombe sous un ciel menaçant.


Sylvie aux commandes.

Le ciel reste incertain.

L'écluse de Lacombe.

Sur le Lot, pas d'éclusiers, il faut tout faire soi même, bonne formation pour les jeunes marins. Cependant cela retire le charme du contact avec les habitants de la région qui ont toujours une bonne petite histoire à raconter ou une bonne adresse à recommander.


Le ponton d'attente.

Nous repassons Laroque des Arcs puis l'écluse d'Arcambal puis le pont de l'A20 (qui n'est pas sur ma carte !) pour une pause déjeuner vers 12h50 en face du village de SAVANAC (vue Google Maps). Le point d'eau noté sur la carte existe bien mais n'a pas d'embout à vis.


Laroque des Arcs.

Les fromages du coin.

Une berge accueillante (côté Arcambal).

Maintenant le Lot se rétréci, les falaises sont plus hautes. Vous remarquerez que les touristes lèvent le nez pour admirer ce qui se passe en l'air. Dans cette partie les oiseaux de proie tournent au dessus de nous, ils doivent nicher bien haut, sûrs de ne pas être dérangés.
Nous passons l'écluse de Galessie pour arriver à celle de Vers à 15h45.






L'écluse et le pont de Vers.

L'éclude passée.

Le ruisseau se jette dans le Lot.

Le village de Vers semble une étape agréable avec un camping au bord de l'eau, un ruisseau qui descend en cascade dans le bourg, des berges bien entretenues.
Nous longeons tout cela sans s'arrêter car il faut avancer.
Nous passons l'écluse de Planiols, le Lot est encore plus étroit, le paysage devient fabuleux avec des falaises recouvertes d'une végétation extrêmement dense.


Rive droite : le camping.

L'écluse de planiols.

Deux hérons nous observent.

Regarde en haut ...

On va dire que je pilote comme un pied !

Tout devient plus intime.

Ancienne écluse de Masseries.

La route en corniche.

Le village "Les Masseries".

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Il est 18h30 lorsque nous arrivons à l'écluse de Bouziès, la route a été longue aujourd'hui mais la récompense est au rendez vous ! Comme je l'ai déjà dit, Bouziès, 72 habitants, est le site que je préfère sur ce parcours. On va s'y attarder un peu en photos.


Approche de l'écluse de Bouziès.

Au pieds des falaises.

Au fond: le défilé des anglais.



Le pont se fait aussi discret qu'il peut, la roche présente des cavités étonnantes. Le fameux défilé des anglais, c'est cette énorme faille occupée par un édifice fortifié. Tout cela est éclairé la nuit mais la seule photo que j'ai faite est ratée. (vue Google Maps)
Dans le village, ne cherchez pas de commerces à proximité, il n'y a rien ! Un hôtel ** avec piscine et tennis, des chambre d'hôtes qui ont l'air pas mal, un loueur de bateau et ... c'est tout. Par contre tout est coquet et quelques résidences sont même cossues.
Ce site est réellement majestueux et a pour moi quelque chose de magique. Allez, on s'en remet quelques unes puis j'arrête.


Vue du pont.

Vue de l'autre rive.

Vue du bateau.

Vue vers l'aval où le soleil va disparaître.

Encore le défilé avec la route.

Bouziès, le village.


La journée s'achève par un dîner aux pieds de ces magnifiques falaises dont la couleur change toutes les cinq minutes.


Au matin du mercredi 27 nous quittons Bouziés avec une excitation très sensible. Après cette étape magnifique, qu'allons-nous découvrir ?
La rivière est de plus en plus encaissée ...

Mesdames et Messieurs, votre attention s'il vous plait, voici la vedette incontestée : le chemin de halage de Ganil !













Vue devant nous, vue derrière nous, sur le côté, les personnages nous donnent la dimension de l'ouvrage.
Nous ne pouvons résister à une petite pause pour fouler de nos pieds ce morceau d'histoire. Vers 11 heures nous passons l'écluse de Ganil que l'on voit sur les photos ci dessus puis faisons route sur Saint Cirq Lapopie.


Saint Cirq Lapopie.








Un magnifique moulin, parfaitement restauré côtoie l'écluse. Le soleil nous fait le plaisir d'une brève visite. Il est bientôt midi nous devons penser à trouver un coin calme pour le repas.




Nous optons pour un excellent arrêt juste après l'écluse, dans la zone de loisirs face au château "La Conque".
Le quai peut accueillir plusieurs bateau, nous sommes à proximité d'un camping bien équipé (snack fermé) avec une plage pour la baignade. Le point d'eau n'est pas très visible (voir ICI) mais il fonctionne et nous faisons le plein. Dans les toilettes du camping, une prise électrique que je n'ai pas osé utiliser pour recharger le portable (trop loin du bateau).


Un quai confortable.

Un stationnement généreux.

Face "La Conque".

La plage dans la verdure.


Notre visite en montant touche à son terme. Voici l'ancienne écluse de Crégols (ci dessus) qui a été reconstruite plus haut (ci dessous). Plusieurs écluses toutes neuves ont ainsi allongé le parcours de plus de 10km.







Malheureusement il est temps de faire demi tour, nous n'irons pas plus loin. Nous revenons à St Cirq visiter le village. Un canoë nous rend visite qui explore les abords de l'écluse.


Ici nous avons eu une petite aventure sans conséquence. Vous voyer le panneau avant l'écluse, oui celui-là, et bien c'est une recommandation, pas une obligation. Fort de cette observation j'ai essayé de remonter un peu vers le barrage, à gauche du bouquet d'arbres, et bien ... faut pas !


A peine 200 mètres et nous nous sommes échoués. Le résultat est en vidéo ci dessus et l'heureuse fin ICI.

Ascension et visite de Saint Cirq.

Nous revenons vers le chemin de Ganil pensant passer la nuit dans ce site grandiose et isolé. En dehors du quai d'attente pour l'écluse il n'y a pas de stationnement possible. En cherchant un peut il y aurait moyen de s'amarrer à des troncs morts mais sans possibilité de débarquer. Nous devons nous contenter de dîner uniquement.










A 22 heures, la nuit approche, nous devons nous résoudre à quitter pour aller vers Bouziès (vidéo). Dans la pénombre nous trouvons un stationnement possible, hors du village, rive gauche juste après le pont du chemin de fer.




Jeudi 28 au matin il nous reste deux jours pour rejoindre Luzech aussi nous faisons une longue halte à St Géry que nous avions "sauté" à l'aller.
A St Géry il y a tous les commerces dans le bourg qui est à 700 mètres, même une pharmacie. Cependant notre problème n'est pas là, nous commençons à être sérieusement inquiets pour les batteries des appareils photo (il y a deux jours que mon portable n'a plus d'énergie). Dans le petit bâtiment qui symbolise l'ancienne station de pompage (pour la voie ferrée) je découvre une prise électrique, pas réellement destinée au public mais elle fonctionne ...


Une berge saine.

La station de pompage.

Partie canalisée à l'abri du barrage.

Le bourg.

Le bourg.

Sculpture sur tronc.

Passage à kayak.

Les spécialités du pays ...

Les spécialités du pays ...

Dans ce cadre agréable nous prenons le déjeuner pendant qu'un bateau est coincé dans l'écluse.



La manivelle de la vanne est cassée, heureusement les services des voies d'eau sont venus dépanner en moins de 15 minutes !

Le déjeuner est terminé, l'écluse réparée, nous pouvons repartir. Nous passons l'écluse de St Géry puis Planiols, Vers, Arcambal pour arriver vers 17h15 à Lamagdeleine où nous trouvons un arrêt fort agréable.

Le village et la route sont au moins à 800 mètres, la berge accueille un terrain de sport et un espace pour camping cars (désert). Une prise électrique est à disposition ! (ICI)





Nous serions bien restés pour la nuit si le bateau voisin n'avait pas remis en route son moteur pour recharger ses batterie et peut être faire de l'eau chaude. A la longue c'est trop pénible, nous repartons vers Laroque pour reprendre éventuellement le stationnement que nous avions à l'aller.
Au final nous avons la bonne et mauvaise idée de stationner, tout près, en aval du barrage. Bonne idée, nous verrons plus tard, mauvaise idée car le clapot fait beaucoup de bruit toute la nuit !

Recherche d'un stationnement.
Un dernier bain.

Pas facile de débarquer.

Le lendemain vendredi 29, notre dernier jour, les jeunes décident de se lever tôt pour la pêche (sourire). Et c'est là qu'après plusieurs heures, alors que nous allions partir, Antoine prend un Brochet !!!
Mais alors ... un brochet à rendre jaloux tous les pêcheurs du coin. Voyez vous-même. Malgré une réanimation délicate ce brochet n'a pas eu la force de repartir, nous l'avons donné au pêcheur d'à côté car nous ne pouvions pas le consommer avant de reprendre la voiture.





Il faut maintenant prendre le chemin du retour, nous savons que Laroque - Luzech est faisable dans la journée mais il ne faut pas trop traîner et le brochet nous a bien pris 1 heure sur le planning !

Vers 11h20 nous sommes à Cahors où je comptait faire halte pour que Sylvie puisse visiter la vieille ville, nous allons y passer le temps du repas.


Le port Bullier.

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La vieille ville.

La Cathédrale.




A deux pas du pont de Valentré, sur la rive gauche, se trouve une magnifique fontaine à laquelle je vais jeter un coup d'oeil pendant que les jeunes inversent le sas. Il manque un vrai rayon de soleil.

Pas facile de rentrer dans l'écluse quand la porte gauche refuse d'ouvrir complètement.

Encore quelques jolies vue de cet endroit magnifique.


Belle vue depuis le poste d'attente.

Les touristes observent les manoeuvres.

La minoterie transformée en squat.

En vue de Merquès.

Pour passer la nuit nous retrouvons le même stationnement qu'à l'aller, dans le vignes à 20 minutes de la base, près du château de Caïx.
L'alternance des vignes et des noyers est caractéristique de cet endroit, cela se voit bien sur la vue Google Maps, (nous sommes stationnés à la hauteur de la tache blanche).


Les vignes devant.

Les vignes derrière.

Pas de courage pour le bain ce soir.




Réveil dans un épais brouillard qui rendra la navigation étrange. Nous revenons à la base en moins d'une demi-heure.
Voila voila, c'était un peu long de raconter tout ça mais je peux difficilement faire plus court tant le voyage est intéressant.

Je dois remercier mes marins habituels, Charles et Michaël mais aussi Mylène et Antoine qui ont assuré les courses et la confection des repas. C'est super agréable de n'avoir que la bateau à conduire !
Le bateau justement; je ne sais pas à quoi c'est dû mais j'ai trouvé le Tarpon 42 (13 mètres) plus délicat à manoeuvrer qu'une pénichette 15 mètres (elle aussi sans propulseur d'étrave). Pour le reste c'est un bateau agréable aux espaces bien distribués. Comme tous ces bateaux avec le carré au milieu, les cabines devant et derrière, un Fly bridge au dessus, on n'arrête pas de monter et descendre mais je ne connais pas de configuration plus agréable.

En conclusion j'espère que vous avez compris que ce trajet m'a beaucoup plu, que je considère qu'il mérite le voyage. Dans cette région tout est beau, calme et reposant, de plus il est difficile de résister aux spécialités locales lorsque vous faites les courses. En deux mots : allez-y !


Voyage du 23 au 30 juin 2007 : Luzech - St Cirq - Luzech.
Ce voyage nous fait traverser une partie du département du Lot.

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